C’était l’une des promesses phares d’Emmanuel Macron. D’ici à la fin de son mandat, la taxe d’habitation devrait être intégralement supprimée pour 80% de la population française. La diminution doit être progressive, à raison d’exonérations d’un tiers par an. Cette suppression devrait permettre une hausse de pouvoir d’achat moyenne de 900 euros par ménage d’ici quelques années.
Cette mesure aura certainement un impact non négligeable sur les loyers. En effet, ces derniers pourraient augmenter considérablement dans certaines villes françaises appartenant aux zones tendues. La demande est forte dans ces 28 zones particulièrement attractives. Il va de soit que les propriétaires profiteront de cette hausse du pouvoir d’achat pour augmenter à leur tour leurs tarifs. La demande serait tellement forte que de nombreux excès seraient envisageables.
Cette hausse des loyers devrait toucher 5% de la population à court terme. Cependant, la hausse serait limitée par l’encadrement des loyers, qui prévoit un seuil maximum d’augmentation des loyers dans les zones tendues lors d’une passation de location. Les locataires entrant dans un logement faisant l’objet d’une première location seraient de fait touché de plein fouet par cette hausse. De plus, il est probable qu’à long terme on connaisse on augmentation généralisée des loyers due à la mise sur le marché de nouveaux baux de location. Par ailleurs, l’Etat s’engage à compenser le manque à gagner des collectivités locales touchés par cette mesure.
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